
Le Sénégal à l’ère de l’exploitation des hydrocarbures et de la transition énergétique : Le journalisme vert pour amplifier la voix des communautés vulnérables
Dans un contexte d’exploitation des hydrocarbures et à l’heure de la transition écologique comment faire de l’écho aux préoccupations des communautés ? Action pour la justice environnementale a organisé un atelier de formation au profit des journalistes afin de d’encourager la production d’articles de qualité pour les questions relatives aux besoins des populations impactées par les activités d’exploitations des mines et des ressources pétrolières et gazières. Une journée organisée mercredi 04 décembre 2024 à la maison de la presse Babacar Touré sur le thème du journalisme à l’ère de la transition énergétique et de l’exploitation pétrolière et gazière.
A l’initiative de l’organisation « Action pour la Justice environnementale » (AJE), spécialisée dans la défense des intérêts des communautés impactées par l’exploitation des richesses minières et des sources d’énergie fossile, l’atelier a vu la participation de plus d’une vingtaine de journalistes, qui s’intéressent aux questions liées à l’environnement dans les organes de la place. A travers cette rencontre, il s’agissait de mieux imprégner les hommes de médias des conséquences et des impacts et économiques et sociaux sur les communautés riveraines des zones d’exploitation. L’objectif visé est qu’au finish, les journalistes s’approprient de ces problématiques afin de leur donner plus d’espace dans leurs différents supports mais aussi de faire en sorte que le sort de ces communautés vulnérables, soit au cœur du débat public, mais aussi au centre des préoccupations des décideurs publics au moment de la négociation de certains contrats et conventions, afin que leurs intérêts soient pris en compte. En somme, il faut mettre en somme le « Journalisme vert » à contribution pour une prise en charge efficiente des besoins populations victimes de l’exploitation des ressources minières mais aussi du pétrole et du gaz. Avec l’arrivée de ces compagnies sur les sites miniers et sur les plateformes d’exploitation du gaz et du pétrole, c’est tout une organisation économique et sociale qui est bouleversée au détriment des populations riveraines. Cela, souvent sans aucune forme d’indemnisation ou si elle existe c’est au minima qu’elle se fait et en contradiction des lois et codes prévus dans ce sens. « Nous avons organisé cet atelier pour revenir sur le journalisme vert à l’ère de l’exploitation des hydrocarbures, à l’ère des changements climatiques, à l’ère des communautés qui font face à des défis climatiques, mais aussi du défi de l’exploitation des hydrocarbures. Nous voulons que lorsque que nous parlons d’exploitation des hydrocarbures que tous les journalistes puissent avoir la bonne information, qu’ils s’approprient ces questions, en fasse un levier de communication dans leurs différents médias. C’est pourquoi on a jugé nécessaire de collaborer avec les journalistes… Parce qu’on sait que ce sont des thématiques complexes, il n’y a pas beaucoup d’information qui sont données. Nous avons choisi de travailler avec eux pour que ces questions soient au cœur des débats quand, il y aura des discussions et qu’elles soient là au moment des prises de décisions » a expliqué Adja Ndatta Gaye chargée de programme au niveau d’Action pour la Justice Environnementale (AJE), qui œuvre pour le bien des communautés qui font face aux dommages environnementaux. Elle a, en outre, rappelé que AJE depuis sa création travaille pour que les communautés exposées soient au cœur des débats. Et dans ce sens, plusieurs actions ont été menées en leur faveur, pour les capaciter et les outiller afin qu’elles soient à même de porter par elles-mêmes le plaidoyer pour la défense de leurs intérêts, dans ce contexte nouveau qu’est l’ère de l’exploitation des hydrocarbures. « Nous essayons de faire des efforts pour que ces communautés vulnérables soient notre cœur d’action. Généralement les communautés côtières sont les plus impactées par les changements climatiques, nous renforçons leurs capacités sur les problématiques du changement climatique et des impacts de l’exploitation des hydrocarbures afin qu’elles puissent elles-mêmes porter le plaidoyer. Ce que nous voulons et ce que nous préconisons ce que face aux problématiques auxquelles elles sont confrontées, que leurs voix soient élevées à la plus grande échelle et qu’elles soient entendues au plus haut niveau et pour que l’information à partir niveau central puisse arriver à l’arbre à palabres, c’est ce que l’on cherche aujourd’hui et les journalistes ont un rôle important à y jouer » laisse entendre la chargée de programme. lire tout l’article
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